agressivité passive – violence silencieuse et accompagnement thérapeutique à Briançon

L’agressivité passive: ce poison doux qui abîme les liens

Une violence qui ne crie pas

Ce n’est pas toujours une claque.
Ce n’est pas toujours une voix qui monte, ni des mots blessants balancés en pleine figure.

Parfois, c’est plus lent. Plus flou. Presque silencieux.

C’est un regard qui fuit quand tu parles vrai.
Un « tu vois, tu exagères » murmuré, mais qui te tord l’estomac.
C’est une réponse qui n’en est pas une.
Un « je ne sais pas » répété jusqu’à ce que tu doutes, toi aussi, de ce que tu ressens.

L’agressivité passive, c’est l’art de ne pas frapper tout en blessant.
Une violence feutrée, difficile à nommer, parce qu’elle se cache derrière le calme, la raison, ou la neutralité.

Un contrôle invisible

Ce n’est pas une attaque frontale, mais une stratégie de contrôle émotionnel.
L’autre évite le conflit, mais t’enferme dans une relation où tu compenses.
Tu doutes, tu expliques, tu ajustes sans cesse.
Tu te dis que tu es trop intense, trop sensible, trop dans l’attente.

Mais ce n’est pas toi qui es “trop”.
C’est l’autre qui est absent émotionnellement tout en te retenant dans le lien.
Cette ambiguïté t’épuise, te vide, te fait perdre confiance en ta perception.

Quand l’amour devient flou

L’agressivité passive ne dit jamais : « Je ne veux pas de toi. »
Elle dit :

« Je suis là, mais à ma façon.
Tu peux parler, mais je n’écouterai pas vraiment.
Tu peux espérer, mais je ne m’engagerai pas. »

Et quand tu nommes le décalage, on te reproche ton ton, ton intensité, ta lucidité.
Parce que tu oses voir ce que l’autre nie.
Parce que tu demandes une présence réelle, pas un simulacre de lien.

Reconnaître ce qui est vrai

Reconnaître cette forme d’agressivité, c’est d’abord douloureux.
Mais c’est aussi un soulagement.

Tu comprends que tu n’as pas inventé.
Que tu n’as pas rêvé le froid.
Que tu n’es pas responsable de ce vide qui s’installe après chaque tentative d’échange.

Alors tu poses une limite.
Tu ne cries pas. Tu ne casses rien. Tu ne punis pas.

Tu te retires.
Tu respires à nouveau.
Et dans ce silence choisi, tu redeviens vivante.


Retrouver un espace vrai

Psychopraticienne à Briançon, j’accueille dans mon cabinet — ou en visio — ces histoires subtiles où la parole manque, mais où l’âme crie.
Des femmes, des hommes, qui sentent qu’un déséquilibre les épuise sans toujours pouvoir le nommer.

Ici, on peut explorer ces zones grises.
Nommer ce qui n’a pas été reconnu.
Et retrouver, pas à pas, un espace où l’on peut être vrai sans se faire taire.

Et si ce n’est pas encore le moment d’être accompagné·e,
garde simplement cette phrase avec toi :

Ce que tu ressens, même si c’est flou,
est souvent plus vrai que ce que l’on te laisse croire.

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J'accompagne les traversées intérieures et les métamorphoses du lien - à soi, à l'autre, au monde.
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