violence invisible – accompagnement thérapeutique à Briançon

De la violence invisible à celle qui se voit: quand la clarté devient un acte d’amour

Quand la violence ne fait pas de bruit

Il existe des violences qui ne se voient pas.
Pas de cris, pas de coups, pas de mots durs.
Rien qui alerte de l’extérieur.

Mais à l’intérieur, tout se dérègle lentement.
Une invisibilité étouffante s’installe.
Tu doutes. Tu cherches des explications.
Tu veux comprendre pourquoi tout semble si flou, si décalé.

Ce n’est pas une tempête, c’est un brouillard.
Une relation où tu te questionnes sans cesse sur ce que tu ressens,
où tu t’excuses d’avoir mal,
où tu finis par croire que c’est toi le problème.

Le visage caché de la violence

Cette violence invisible ne frappe pas — elle use.
Elle prend la forme du silence, de l’ironie, de la condescendance,
de ces remarques à double fond qui t’abîment un peu plus chaque jour.

C’est ce moment où tu expliques, encore,
et où l’autre détourne ton ressenti, te reproche ton ton ou ton émotion.
Tu essaies d’ajuster, d’être plus douce, plus calme, plus claire.
Mais quoi que tu fasses, rien ne change.

Peu à peu, tu te fais petite, tu t’éteins, tu ne ris plus de la même manière.
Tu te dis : « Ce n’est pas si grave. »
Et pourtant, à l’intérieur, tout s’effondre.

Quand la clarté devient une rupture

Puis un jour, la clarté arrive.
Elle n’est pas spectaculaire. Elle est tranquille et irréversible.
Tu comprends que tu ne peux plus continuer à te justifier pour exister.

Ce moment est souvent celui de la rupture — pas forcément du lien, mais de l’illusion.
Tu ne cherches plus à sauver. Tu ne veux plus convaincre.
Tu veux juste voir vrai.

Et c’est là que la violence devient visible,
parce qu’en cessant de jouer le jeu, tu dévoiles le système.
Ce n’est pas toi qui changes : c’est ta lucidité qui met la lumière.

De la survie à la liberté

Voir clair, c’est un passage.
Un entre-deux où l’on ne sait plus très bien comment aimer,
ni comment partir sans se trahir.

Mais c’est aussi le début de la liberté.
Celle d’un amour qui n’a plus besoin de s’épuiser à réparer.
Celle d’une relation à soi qui redevient vivante.

Parce qu’aimer vraiment, ce n’est pas se taire pour préserver l’autre,
c’est se respecter pour préserver le lien au vrai.

Revenir à soi, pas contre l’autre

Psychopraticienne à Briançon, j’accompagne les femmes et les hommes qui traversent cette prise de conscience :
celle où l’on ne peut plus faire semblant,
celle où l’on sent que la relation ne nourrit plus,
mais où l’on ne sait pas encore comment en sortir.

En séance, nous mettons des mots sur ces violences invisibles.
Nous les reconnaissons pour ce qu’elles sont — pas pour accuser, mais pour se retrouver.
Pas pour fuir, mais pour comprendre ce qui, en soi, aspire à la clarté.

La vérité n’abîme pas.
Elle révèle ce qui ne tenait plus.

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J'accompagne les traversées intérieures et les métamorphoses du lien - à soi, à l'autre, au monde.
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